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PIERRE ROGER DE BOUSIGNAC

15 mai 2012

MA POÈLITIQUE

 

 

Investigations diverses autour du seigneur de Bousignac, crâne chevalier cathare revenu à la conscience en l'an 09 du vingt et unième siècle.

 

 

 

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23 avril 2012

ENTRE DEUX TOURS

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Arille et Oeil de Martien, tous les deux mois pratiquent l'alternance. Elles président ma vie, sans abus de pouvoir, pour mon bien-être, selon les accords ratifiés lors de leur serment, et qu'elles respectent scrupuleusement depuis.

 

Voici les images via la presse, de la dernière passation de mon sceptre spectral. Nous étions dans un élysée des miroirs déformants empli de focales concaves et convexes. 

 

 

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21 avril 2012

VISITEZ CRÂNE-HOUSE !

 

 

Pierre-Roger s'immisce dans mes délires nocturnes !

 

Durant la nuitée d'hier, résumé en image d'un rêve.

 

 

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Oeil de Martien 

8 avril 2012

FLIRT

 

 

 

 

Il s'en passe durant mes passations. Mesdames ont une nouvelle compagne, PITCH la chienne; dite aussi Jane Russel, au féminin de son pedigree.

Pitch est en arrêt devant un gardien de poulailler. Il se figea à sa vue, devint canidé de faïence, un soupirant pétrifié. L'énergique Pitch, la bondissante, se déprit aussitôt de ce timide emprunté. Elle préféra boire dans ma calotte, mais aucune photo publiable n'est en mesure d'en témoigner. La gracieuse bouge trop, floute toutes les tentatives. Avec Pitch, je suis bien secoué ! Cette petite chienne est seule capable de perturber mon immobilité.

 

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7 avril 2012

STARDUST !

 

 

 

Nous passions, en route vers une passation, rue Peyroliére, dans l'intention d'observer les derniers méfaits de ce vilain Pier Rager, mon presque homonyme, moins anonyme.

Surprise nostalgique dans la vitrine d'un bouquiniste, suspendu parmi d'autres pièces de collection ; Ziggy Stardust et ses araignées, rappel des temps... quand Oeil de Martien enfant vivait vraiment sur mars et quand j'étais un accessoire de ses tournées triomphantes à travers la planète.

 

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6 avril 2012

PIER-RAGER DE BOUSILLAC STREET ART 1

 

Bouillonnant de tout mon chaudron coléreux, me revoici en Tolosie pour visiter quelques mécènes. Mes riches souteneurs internationaux se portent bien, donc moi aussi ! Cependant, me voila dans la spirale infernale, toujours plus est mon credo. J'y suis obligé, l'argent attire l'argent. Je dois maintenir mon standing et être vu là où il faut pour conserver mes privilèges. L'entretien de mes multiples ateliers devient prohibitif. Alors, je fais de la retape, en me faisant passer pour cet andouille de Pierre-roger de Bousignac, mon sosie et presque homonyme. L'occasion est trop belle. Quelques notables de la ville, sont si content de fréquenter ma particule. L'un deux réside rue Peyrolière. Jeune commerçant branchouille, il adoooore l'art populaire. Il croit que je suis très intime avec un gourou culturel local. Je vends aussi à son voisin, le notaire fanatique de golf et de Lounge bar.

Oeil de martien dit qu'ils se moquent de mes oeuvres et qu'il ont d'autres raisons pour se commettre avec moi. M'en fiche, usurper une identité, me délivre des pourcentages à verser à mes galeristes.

 

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Ci-dessous ce que j'ai vendu très cher au notaire avec le discours idoine.

 

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The text, éventuellement pour Art-Press.

Ré-cupération des signes urbain décuplant l'endroit de ma pomme-icone. Comme disais Andy Warhold, à l'envers il n'y a rien et à l'intérieur, mon vide crânien est bien le reflet post-moderne du règne des apparences. Émoti-con je suis. Je consomme des émotions, c'est tout et je ne veux pas que le monde change. La rue décide de la mode, inspire l'oeil métropolitain. Le vintage fait rage !

 

 

 

 

29 mars 2012

SECRETS D'ENQUÊTE

 

 

 

Sans peurs et sans reproches, nous sommes allé rue Bayard. Que cherchions nous à cette adresse ? À vous de voir !

 

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Ecole de sophrologie ?

Pinel ? Pinel ? Pinel ? 

Alègre ? 

 

 

 

27 mars 2012

HIVERNAGE HIBERNATIF

 

 

 

 

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En hypothermie régulée dans une caverne des Pyrénées,

j'ai vécu les frimas dans l'attente des floraisons de mimosas.

Hélas, le gel a tué mes arbres. Nostalgie du printemps dernier !

Vas de l'avant Pierre-Roger, d'autres graines sont à semer.

 

 

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Crâne d'ursidé où crâne d'homme, finissent tous en monochrome. 

 

 

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15 décembre 2011

BRISER LES STATUES

 

 

Y'a pus l'artiste ! Je dépérisse  ! Même les histoires belges sont souvent tristes !

 

Ce que j'ai sur le coeur et que je ne n'ose plus exprimer!

Qui écouterait un pauvre crâne diminué et assisté qui n'a d'autre fonction que ses apparitions récréatives. Je m'adapte en faisant plus où moins bonne figure. Ludique en apparence, ironique, parfois cynique, enfantin. Petite poésie légère du quotidien, amusements de potaches sans conséquences. Ce que couve mes pensées dramatiques, le délitement de  mes enthousiasmes et de mes espoirs, n'est qu'un regret ridicule. Il faut s'adapter, confondre création et créativité, oeuvre d'art et produit culturel.

En lisant mes infos du matin, j'ai trouvé l'article qui va suivre sur Agora vox. je le reproduit en soulignant en rouge les phrases qui me semblent importantes et résument ce que je n'ai plus l'audace de dire, tant il est vrai, je n'ai plus les moyens de proposer des solutions résistants aux contraintes psychologiques et économiques. 

 

« Statut d’artiste belge en péril. C’en est fini des escargots... ?! »

Opinion libre autour de l'autocratie du sens et de la valeur travail, ce papier prend comme point de départ la réinterprétation des conditions d'octroi d'allocations chômage des artistes belges. La plume se veut résistante, engagée et soucieuse de traduire au mieux l'agacement suscité par la généralisation du "choix unique". 

Elle court, elle court la rumeur...elle se faufile, s'étend de pavillon en pavillon, s'amplifie et sinue tel un vers dans une pomme. Celles et ceux - et nous sommes nombreux - qu’elle est venue chatouiller, ont entendu le même son de cloche : sur un air en « sol mineur », atterrés mais à l'unissons, le « statut » d'artiste - en Belgique - est en péril. Le « statut » ? Ne nous méprenons pas...« s’il existe dans la législation sociale,certaines règles spécifiques applicables aux artistes, il n’y a toutefois pas de "statut" spécifique pour les artistes » (Voir Smart.be). En d’autres termes, il n’y a pas de « statut » en tant que tel mais une réglementation spécifique appliquée à cette infime partie des travailleurs. Des règles spécifiques issues de négociations qui permettent aux artistes créateurs et aux artistes techniciens d’assurer leur profession, considérant les contingences intrinsèques à cette « niche » professionnelle : travail intermittent nécessitant un support financier assurant aux professionnels des métiers de l’art un minimum de confort matériel lors de « temps morts » (contrat de travail ne dépassant pas les trois mois et absence de travail dont ils ne sont pas nécessairement responsables - propre au travail intermittent) et de l’élaboration de projets (qui nécessite du TEMPS). Réglementation négociée en 2001-2002[1] entre la Smart[2] et les syndicats (FGTB etc.) d’une part et l’ONEM[3], d’autre part. Or l’ONEM a repris ses billes et fait - presque- « cavalier seul »...une de ses notes, datant du 6 Octobre 2011, réimpose une interprétation ultra restrictive des réglementations chômage-artistes :

« Selon la dernière note qui nous est communiquée par l’ONEM, la « règle du cachet »(accès au chômage) s’applique : Aux artistes du spectacleaux artistes créateurs qui « tournent » avec le spectacle (exemples : l’artiste costumier, l’artiste décorateur) Elle ne s’applique pas : Aux non-artistes même s’ils sont occupés dans le secteur du spectacle et sont payés à la prestation (technicien travaillant au cachet, électricien, caméraman, ingénieur du son, etc.) Aux autres artistes créateurs (= qui ne tournent pas avec le spectacle) ». Source :http://www.smartbe.be/docs/news/doc... ONEMrestrictive27%20oct.pdf

Si les conditions d’allocations octroyées aux artistes incluaient, il y a encore quelques mois l'ensemble des "acteurs" du spectacle : les techniciens du spectacle (ingénieur du son, cameraman, monteur, chef opérateur, etc.) et les artistes créateurs (peintre, photographe, illustrateur etc.), elles semblent - à la lecture de cette nouvelle interprétation - désormais se réduire aux seuls artistes (comédien, musicien) et artistes créateurs qui « tournent » avec le spectacle. Objectif ? Réduire le nombre de ces « assistés », de ces « volages » du temps de travail. Leur proposer un statut d’indépendant ? Sauf que l’indépendance professionnelle est un choix et que tous ces techniciens n’ont pas le choix de contrôler leurs prestations puisqu’ils sont dépendants des créations de créateurs (qui ne « tournent » pas) qui se voient eux aussi privés d’allocations chômage d’artiste. En d’autres termes, seuls quelques rescapés seront à l’origine des créations : ceux qui ont déjà un réseau et suffisamment d’aisance (matérielle) pour s’assurer le temps nécessaire à cette activité. Exit la diversité, exit le choix et place à l’autocratie d’une création unique ? Mon plateau repas cinématographique risque d’être bien moins goûtu...

Bien évidemment, j’entends déjà poindre la modération  : « La situation est bien plus complexe que votre simple parti pris ». Soit. Les abus ont certes été nombreux et semblent, à la lecture de certains commentaires, justifier amplement la réinterprétation des conditions d’accès au statut d’artiste. J’ai envie de dire que là n’est pas vraiment la question. Ce qui me chipote - et je ne suis pas la seule -, ce n’est pas la réinterprétation en tant que telle mais la voie/la forme qu’elle prend. Parce qu’au fond, qu’est-ce que ce que l’ONEM réinterprète ? Ou plutôt, que sous-entend cette réinterprétation ? Réinterpréter une réglementation issue, à la base, d’une négociation - qui inclut, par définition les deux parties concernées - est une manière de virer sa cuti, changer de mode de pensée, et par conséquent de fonctionnement. Changer ces règles, au-delà des troubles occasionnés pour les artistes, révèle bien plus que de toucher à cette infime portion de la population et c’est en cela que nous sommes toutes et tous concernés. Cette petite niche était pour moi un « espoir ». Non pas l’espoir d’y entrer mais l’espoir qu’il soit encore possible de prendre le temps de la création...créer une tonalité poétique, créer des idées, créer du rêve. Créer prend du temps parce qu’il s’agit de l’un des derniers artisanats « relativement » épargné par l’autocratie d’un travail pensé en terme de rentabilité et de productivité. Faut-il le rappeler, la création ne se résume pas qu’aux blockbusters boostant les entrées de l’UGC, elle ne se résume pas non plus aux documentaires diffusés sur Arte ou aux pièces de théâtre jouées au Théâtre National de Bruxelles. En broyant cette niche « pseudo » privilégiée, ce sont toutes les petites productions que l’on condamne. Au-delà des ces alternatives culturelles, on bulldoze également toute possibilité de penser le travail d’une autre manière que celle qui sévit actuellement hors du « milieu artistique ». Il n’y a qu’à considérer la façon dont sont aujourd’hui traités les chercheurs, taxés de fainéants ou d’escargots lorsqu’ils s’appliquent à la tâche et que s’appliquer à la tâche, sans la bâcler, ça prend certes un peu de temps : de l’artisanat, du cas par cas...bien au-delà d’un moule pré-pensé et reproduit à l’infini. (A lire, « Slow Science - La Désexcellence » par Olivier P. Gosselain sur le blog de Paul Jorionhttp://www.pauljorion.com/blog/?p=27864)

De la liberté du choix

L'art mérite bien un petit coup de pouce qu'ils disaient...Or, en ces temps d’austérité, il semble que le majeur soit devenu le seul doigt de prédilection. Peindre, dessiner, photographier ne sont, après tout, que des activités du Dimanche. La création est désormais synonyme de récréation. En d’autres termes, un amusement solitaire ou en groupe, un amusement distrayant histoire de faire passer le temps « libre », simple bulle d’air expectorant la brume bileuse d’une morosité professionnelle. Le temps libre est une récréation, à l’image de bambins usant de la cour comme d’un défouloir - ou d’un exutoire - avant une nouvelle session derrière une table, en silence, et d’avaler tout ce que l’on juge nécessaire qu’ils maîtrisent afin d’être parfaitement préparés au monde dans lequel ils seront bientôt les acteurs[4] - voire les outils…- actifs.

Serions-nous réduits à l’état de boulons agencés selon les besoins ? Pis encore, façonnés dès les primaires à remplir les « socles de compétences », ou autant de pions qui combleront les cases de l’immense jeu d’échecs qu’est le « monde professionnel » ? Sous cet angle, l’artiste n’y a clairement plus sa place.

Osons la répétition, la production artistique est donc devenue une simple activité du dimanche, un passe-temps après le travail, un « loisir », une liberté contrôlée au sein d’un temps déterminé.

Autocratie de la valeur travail

Le travail se résume aujourd’hui au résultat. Le processus nécessaire à l’éclosion d’un résultat, n’est plus du travail. En d’autres termes, le travail se limite à la production d’une idée sans considérer le chemin et le temps nécessaire à son émergence. Est aujourd’hui considéré comme travailleur, une personne qui s’emploie à « matérialiser » son travail, au quotidien. Assurer une présence de 8h, durant 10 mois et demi sans interruption. Voilà...ce que sont les « vrais » travailleurs. La seule valeur travail est celle de celui qui s’emploie à une tâche que l’on juge nécessaire ou qui « sert à quelque chose ». Sens unique de la notion d’utilité ou jugement de valeur porté sur ce que l’on pense utile ou pas, existe-t-il encore une place pour la diversité des modes de pensées et de fonctionnements ? Au-delà des considérations autour de la notion d’utilité, la valeur travail s’articule aujourd’hui autour du rendre visible et de la matérialisation en un temps record.Un seul sens au travail : produire de façon productive. Une seule valeur travail : l’utilité ou la nécessité. Un seul mode d’emploi « valorisé » voire « recherché » : un CDI temps plein.

Nous y voilà...acteurs et actrices forcées à la figuration d’une note sur la partition du temps pensée de façon utilitariste. Choisir la note jouée ? Choisir le rythme du jeu ? N’y pensons plus. Du Jean-Sébastien Bach sinon rien. Un seul ton, un seul rythme à l’image de la monotonie du choix unique. 

Fermez donc les écoles de cinéma, fermez donc les instituts d’arts-plastiques ou plutôt, considérez qu’il ne s’agit là que de faire mumuse avec un pot de peinture ou de prendre des clichés de vos réunions familiales. Parce qu’après tout, ces jeunes ne sont formés qu’à une activité du dimanche...qui ne sert à rien d’autre que de se récréer. 

Travailler ou créer, il faut choisir

Pourquoi, à l’heure actuelle, s’inscrire dans une école formant à l’un ou l’autre métier de l’art ? Les perspectives d’avenir sont bien sombres. La question se pose...réellement. Pourquoi « fabriquer » consciemment de jeunes précaires ? S’inscrire en école d’art, aujourd’hui s’avère professionnellement suicidaire. Si l’on n’a pas la chance d’avoir un ticket d’entrée personnifié, à quoi bon tenter l’expérience ? S’engager dans la folle aventure artistique nécessite un aménagement du temps de travail...et ça n’est pas nouveau. Mais ce reclassement - ou déclassement ? - ne touche pas uniquement les artistes. Il suffit de lire que la majorité des « inactifs » se trouve dans la tranche des jeunes diplômés de master et des jeunes docteurs. En filigrane, à quoi bon s’inscrire à l’Université si ça ne produit que de jeunes gens surdiplômés qui n’auront que l’option d’être stagiaires non rémunérés en espérant, secrètement, décrocher un poste[5]. A quoi bon ? C’est ce que l’on préconise d’ailleurs : réduire le nombre d’années d’études parce qu’après tout, penser, passer du temps à s’instruire, à lire, à comparer, à critiquer...ça ne sert à rien ou ça dessert le système global dans lequel « on » souhaite nous embarquer. Comme le disait Pierre Jourde dans un article du Télérama (du 31 Mars 2009) afin d’expliquer la prise de position des universitaires français qui sont descendus dans la rue ...

« (...)Voici brusquement les universitaires de toutes tendances politiques, les présidents d’université les plus modérés, les chercheurs les plus prudents, gauche et droite mêlées, qui se retrouvent dans la rue, à lever le poing avec des étudiants et de jeunes chercheurs. (...) Nous formons les futurs professeurs, et on nous demandera de les recruter, non plus sur ce qu’ils savent en littérature ou en sciences, mais sur des critères techniques étroits. Dans tous les domaines, il s’agit de ne former que des visseurs de boulons soumis, étroitement rivés à leur tâche. Et cela concerne l’éducation dans son ensemble, de la maternelle à l’université. Les universitaires manifestent contre cette vision de la société. (...)Nous ne voulons pas former seulement des techniciens soumis, aux compétences étroites, mais des hommes et des citoyens. Nous pensons que la recherche est d’autant plus créatrice qu’elle n’est pas soumise à des objectifs purement utilitaires. Que le sens d’une vie ne se résume pas à des savoir-faire techniques. Qu’un professionnel est d’autant plus efficace que sa vision n’est pas étroitement limitée à son domaine de compétence. Que la culture est partie intégrante du fait de devenir homme. » » http://www.telerama.fr/livre/a-quoi... universite,39420.php

Aujourd’hui, combien sont-ils à qui l’on suggère de troquer le terme doctorat pour maîtrise améliorée afin de séduire l’employeur ? Combien sont-ils à qui l’on reproche d’être « trop » ? Ils sont TROP et TROP nombreux à l’être. Quelle option leur reste-t-il ? Se gommer une partie du cerveau histoire de se dégager du savoir accumulé ? Mentir, jouer à l’idiot et surtout, ne jamais penser que l’on puisse penser ? Quelle place à la multiplicité ? Le terreau des idées ne se trouve-t-il pas dans la confrontation des points de vue ? Une multiplicité qui permet de dépasser une pensée unique, qui permet la fouille de tréfonds habités de possibles insoupçonnés. S’arrêter de rêver, c’est s’arrêter de penser, de créer...c’est aussi s’arrêter de confronter, de choisir, et c’est, au final, renoncer à s’offrir des possibles. Limiter à ce point l’accès au statut d’artiste - en élaguant la périphérie - c’est se contenter de jouer le jeu de la restriction en abattant le couperet sur ceux dont la voix est si ténue qu’elle ne peut être entendue. A nouveau, restreindre c’est réduire les possibles et faire le choix du choix unique.

Une pétition circule http://petition.smartbe.be/, vous êtes seuls juges…

 

[1] Pour en savoir plus, je vous conseille de parcourir le document pdf que l’on trouve en libre accès sur internet : « Les droits humains, comment faire ? » Liège, le 20 Octobre 2005. Le statut juridique de l’artiste et l’accès à la culture pour tous.

[2] Association qui fait office d’interpédiaire entre l’Onem et de nombreux artistes.

[3] ONEM : Office National pour l’Emploi.

[4] A lire (ou à relire) , La barbarie douce ou La modernisation aveugle des entrerpises et de l’école. Jean-Pierre Le Goff, 1999, Paris : Broché.

[5] A lire, « Profession stagiaire », dans le Courrier International du 9 Juin 2011 (n°1075)

 

Article de Claire.

 

 

Bon, j'vais sous la couette. Je reviendrai peut-être dans un autre siècle !

 

PS : Une date garantie "nouveau monde agréable" évidement !

 

 

 
 

 

 

 

8 décembre 2011

Ezpo Pazzazion

Zé été à une zortie avec l'animatrice du patronage. On à pris un bus pour aller ze cultiver dans des ezpositions d'art contemporain. Z'était des dezzins. Z'aime bien les dessins, mais y'avais pas que des dezzins, y'avais des zéditions d'obzets mais za zappellait Graphéïne ? Z'ai été très déçu parce-que za durait tout l'après-midi et y'avais pas de gouter ! Mes copines m'ont fait honte, elles z'écoutaient rien, penzaient qu'à me photographier en riant comme des CP. L'animatrice ezpliquait ce qu'il fallait comprendre, la démarche des artiztes et mes vilaines copines, qui ze prennent pour des artiztes dézabusées, faisaient que de courir dans tous les sens. Zé comme za qu'elles vizitent les muzées et les zentres d'art de la ville, en ze zervant de moi pour faire les folles. Zé ne comprend pas tout ça, za devient de plus en plus compliqué de les zuivre dans les ezpaces culturels. Et puis, ze suis partout très zà la mode, crâne par ici et par là, y'a toujours un double de ma bouille dans les zoeuvres. Elles dizent aux gens qui les regardent, étonnés par ma prézence, que je suis un artizte aczionniste, un performer ? Tout le monde zemble zavoir ze que z'est et on les laisse z'amuzer. Les zens zont zympas et me zourient. Ze crois que les ezpos, zé le zeul endroit où personne n'a peur de moi.

 

 

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La nuit est tombée, ze n'avait touzours pas eu mon gouter. Dans la cours du zentre culturel les damoizelles ont prozédé à ma pazzation rituelle. Z'est Œil de Marzien qui zera ma nounou pour deux mois. Nous ne ezpectons plus les dates, z'est trop formel.

 

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TROIS DENTS DE PERDUES, DEUX DE RETROUVÉES !

 

 Sur les zièges du buz, z'ai perdu encore une dent. Panique d'Oeil de Marzien qui avait pourtant recollé mon dentier à la zuper glue. Arille prenait la choze plus zen, elle me trouvait beau avec ce nouveau manque, preuve de mon vécu. Sur le ziège de l'autocar, il y avait ma quenotte. Ouf, ma denture est presque complète. Il me manque une zeule dent, disparue définitivement dans le bac à zable tandis que petite Maïa faizait des patès zà l'intérieur de ma tête. Z'ai perdu une autre dent, un soir, au théâtre du hangard, aprèz la conférenze Pestiponezque. Cet immaculé morzeau de moi-même réapparut sous le ziége.

Ze zozotte, zertes à cauze de mes conztantes infantilizations, mais en attendant de recoller ma dent, de l'air zupplémentaire z'imizze quand z'ouvre le bec. Za fait une azpiration chatouilleuze. Demain z'irais zez le dentizte, zuper glue zpécial plaztique.

 

 

 

 

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