PIER-RAGER DE BOUSILLAC STREET ART 1
Bouillonnant de tout mon chaudron coléreux, me revoici en Tolosie pour visiter quelques mécènes. Mes riches souteneurs internationaux se portent bien, donc moi aussi ! Cependant, me voila dans la spirale infernale, toujours plus est mon credo. J'y suis obligé, l'argent attire l'argent. Je dois maintenir mon standing et être vu là où il faut pour conserver mes privilèges. L'entretien de mes multiples ateliers devient prohibitif. Alors, je fais de la retape, en me faisant passer pour cet andouille de Pierre-roger de Bousignac, mon sosie et presque homonyme. L'occasion est trop belle. Quelques notables de la ville, sont si content de fréquenter ma particule. L'un deux réside rue Peyrolière. Jeune commerçant branchouille, il adoooore l'art populaire. Il croit que je suis très intime avec un gourou culturel local. Je vends aussi à son voisin, le notaire fanatique de golf et de Lounge bar.
Oeil de martien dit qu'ils se moquent de mes oeuvres et qu'il ont d'autres raisons pour se commettre avec moi. M'en fiche, usurper une identité, me délivre des pourcentages à verser à mes galeristes.
Ci-dessous ce que j'ai vendu très cher au notaire avec le discours idoine.
The text, éventuellement pour Art-Press.
Ré-cupération des signes urbain décuplant l'endroit de ma pomme-icone. Comme disais Andy Warhold, à l'envers il n'y a rien et à l'intérieur, mon vide crânien est bien le reflet post-moderne du règne des apparences. Émoti-con je suis. Je consomme des émotions, c'est tout et je ne veux pas que le monde change. La rue décide de la mode, inspire l'oeil métropolitain. Le vintage fait rage !